Cheick Omar Sangaré partage son expérience avec nous...
Je me nomme Cheick Omar Sangaré j’ai 22 ans et je suis d’origine Burkinabé. Étudiant en troisième année en business management au CEFAM University à Lyon, j’ai créé ma marque de vêtements “BLACK BOURGEOSIE” il y a de cela une année. Mon but est d’exporter la culture africaine sur la scène internationale tout en mixant d’autres cultures.
Black Bourgeoisie, c’est la rencontre entre la tradition et la modernité. Ayant conscience qu’il n’est pas évident de se faire une place au sein de cette société, je m’efforce de travailler et de croire en mes capacités. Je suis toujours à la recherche de nouvelles idées afin de faire avancer mon continent l’Afrique. J’entends souvent que "la réussite est due à la chance, cela est sans doute vrai mais il faut savoir provoquer sa chance et cela en passant par le travail". Je suis déterminé à réussir et je veux m’en donner les moyens.
Vos débuts dans l'entrepreneuriat...
Créé en 2014, Black Bourgeoisie fut ma première expérience en tant qu’entrepreneur. Les débuts étaient compliqués car je ne me rendais pas compte des responsabilités et du travail que cela demande. Ce n’est qu’à la fin de l’année de 2014 que mon projet a abouti car j’ai su m’organiser et trouver le concept sur lequel se base la marque aujourd’hui.
Je me suis lancé dans l’entreprenariat car j’avais pour ambition d’apporter mon aide au développement de l’Afrique tout en faisant quelque chose que j’aime. Créer une marque de vêtements semblait donc logique car c’est une passion depuis toute petite.
Difficultés rencontrées?
Il est difficile de se faire une place au sein de cette société et je me dis souvent plus on commence tôt plus on a de chance de réussir et c’est aussi pour cela que j’ai décidé de créer un projet.
Il est toujours difficile de réaliser un projet et j’ai naturellement rencontré certaines difficultés. Avant de créer la marque il me fallait d’abord avoir le statut d’entrepreneur afin d’exercer dans la légalité, cela n’a pas été chose facile. Mais le problème majeur auquel j’ai dû faire face est le financement de ma marque. C’était un projet ambitieux qui nécessitait beaucoup de fonds et je fus obligé de puiser dans mes économies car rares sont les banques qui accordent des prêts aux jeunes étudiants comme moi. Pour le moment Black Bourgeoisie prend progressivement de l’ampleur et je compte continuer de travailler afin d’en faire quelque chose de grand.
Vos Motivations...
Je tire ma motivation de ma volonté de réussir et de rendre fiers mes parents. Mon grand-père était couturier, mes parents sont entrepreneurs et j’ai l’impression que j’ai le devoir d’entreprendre. Je veux me faire une place au sein de cette société et cela pass par les projets que je compte entreprendre.
Je considère Black Bourgeoisie comme le début de nombreux projets. Je ne compte pas m’arrêter maintenant car j’ai pour ambitions de faire avancer mon continent. Cela en passant par la réalisation d’autres projets majeurs. J’ai conscience que l'Afrique mérite mieux que la place qu’elle occupe actuellement sur la scène internationale et seul nous Africains pouvons changer cela. J’ai vu mes parents ainsi que d’autres grands hommes oeuvrer pour ce continent, maintenant c’est à mon tour, à notre tour.
Un mot de fin...
JEA est une belle initiative mais aussi une opportunité pour tout entrepreneur. Comme l’a si bien dit Dalila Yaro avant moi, je me suis lancée et pourquoi pas vous?